Nous savons que la technologie numérique a eu un impact sur tous les domaines de notre vie. Nous pouvons gérer presque toute notre vie grâce à nos smartphones, de la prise de rendez-vous au paiement des factures. Les innovations technologiques ont également trouvé leur place sur le lieu de travail, révolutionnant complètement notre façon de travailler.
Comme la technologie numérique est intégrée dans les lieux de travail, elle peut déstabiliser les travailleurs. Avec des technologies telles que l’intelligence artificielle et l’automatisation capables de reproduire des éléments de nos travaux, il est facile de comprendre pourquoi. La moitié des travailleurs britanniques pensent qu’ils pourraient être remplacés par l’automatisation, l’IA ou les robots au cours de la prochaine décennie. 61 % supplémentaires sont préoccupés par l’IA.
Le potentiel de l’IA et de l’automatisation
Comme pour toute révolution industrielle, les emplois les plus susceptibles d’être licenciés par le numérique sont ceux qui sont peu qualifiés et facilement reproductibles grâce à l’automatisation. L’ONS prédit que les rôles les plus exposés au risque d’automatisation sont les serveurs, les remplisseurs d’étagères, les « professions de vente élémentaires » (rôles manuels pouvant inclure les hôtesses de magasin et les collecteurs de chariots), le personnel de bar et les assistants de cuisine et de restauration.
Ci-dessous une vidéo expliquant la manière dont la technologie transforme le monde du travail :
En surface, c’est inquiétant. Mais ces rôles ne représentent que 7,4 % de tous les emplois au Royaume-Uni. L’élimination des travaux manuels a toujours été un sous-produit des progrès technologiques. Nous n’avons plus de rôles comme les opérateurs d’ascenseurs, les conducteurs de bus ou les opérateurs de standards traditionnels au Royaume-Uni, car nous n’en avons plus besoin. Ces professions ont été rendues inutiles par la technologie et remplacées par des emplois plus en demande.
Le vrai défi du numérique
Le fait que la technologie numérique crée plus d’emplois qu’elle n’en supprime signifie que la principale préoccupation n’est pas la perte nette d’emplois, mais un déficit de compétences numériques.
Les compétences générales, y compris la pensée critique, la résolution de problèmes, la tolérance au stress et l’autogestion, seront très demandées. C’est une bonne nouvelle car ces compétences sont intrinsèquement humaines. Ainsi, alors que certains rôles avec des compétences non techniques ne seront plus nécessaires, les traits essentiels à l’avenir ne pourront pas être reproduits par les robots.