Pour qu’une voiture autonome puisse fonctionner en toute sécurité, l’ordinateur de bord doit traiter une grande quantité de données très rapidement. Ce transfert de données se fait plus rapidement en utilisant la lumière. Des chercheurs de l’Université d’Utrecht aux Pays-Bas et de l’EHT Zurich en Suisse ont développé une méthode qui permet de contrôler la lumière avec encore plus de précision. Cela signifie des connexions de données encore plus rapides. La semaine dernière, les chercheurs ont publié leurs résultats dans la revue Nature.
Cette nouvelle méthode peut être appliquée à travers un large éventail d’applications. Par exemple, cela conduit à des fibres de verre plus efficaces pour le transfert de données, des objectifs d’appareil photo ultra-fins et des hologrammes compacts avec des images plus nettes. Les chercheurs prévoient un large impact sur les technologies optiques. Par exemple, des caméras de smartphones futuristes, des biocapteurs ou une vision autonome pour des robots et des voitures autonomes.
La communication optique de données
La recherche de grilles de diffraction très précises se poursuit depuis de nombreuses années. Dans un monde qui aspire aux robots et aux voitures autonomes, la demande de connexions de données extrêmement précises est énorme.
Voici une vidéo en anglais expliquant la communication optique :
https://www.youtube.com/watch?v=PRVDR7gM0uI
Les scientifiques de Zurich et d’Utrecht, en collaboration avec la société Heidelberg Instruments Nano, semblent avoir trouvé le Saint Graal des connexions optiques avec une toute nouvelle méthode pour la production de grilles de diffraction plus efficaces et précises.
Sonde chaude
Les chercheurs ont réussi à créer ces «nano-rides» ondulées lisses avec une technique basée sur le microscope à effet tunnel. Cela numérise les surfaces de matériaux haute résolution avec une aiguille pointue. Les chercheurs chauffent le bout de l’aiguille à près de 1 000 degrés Celsius.
Ils le pressent ensuite en certains points de la surface d’un polymère. En conséquence, les molécules du polymère se désintègrent et s’évaporent à ces endroits. De cette façon, la surface peut être retravaillée très précisément.