Pour limiter le coût et la charge en personnel, Engie opte pour le recrutement de start-ups dans certains services. Cela leur permet aussi de ne pas engager de grosses firmes pour effectuer des prestations intermédiaires. L’avantage avec les start-ups, c’est qu’ils ont une meilleure connaissance du terrain concernant la transformation numérique et ils ont une approche plus entrepreneuriale sur le sujet.
Le data management plateform
Pour optimiser ses actions, Engie collabore avec une plateforme qui regroupe différents start-ups, LabRH. Ces derniers travaillent ainsi, sur les services de ressources humaines ainsi que les prestations en termes de transformation numérique. Et pour développer son DMP, Engie a opté pour Makazi pour le développement marketing. Makazi qui est un jeune start-up beaucoup moins cher dans ses prestations que les grands noms comme Deloitte ou encore les grosses pointures du développement informatique et technologie. Par ailleurs, dans son organisation, en plus de miser sur les jeunes start-ups, le nouveau DG d’Engie, Isabelle Kocher, a également repris sa direction en nommant Yves le Gérald comme DGA qui est aussi à la tête de la stratégie de transformation numérique de la firme. Ce dernier étant également le DSI grâce à ses compétences prouvées dans le domaine du digital.
D’autres changements de taille
Toujours en termes de changement, la firme a également mis en place une task force qui va lui permettre d’optimiser et d’accélérer le processus de transformation digitale d’Engie. Ce qui demande à ce qu’il y ait une simplification du processus opérationnel en vue d’alléger le fonctionnement au sein de l’entreprise. Par ailleurs, ces différents changements visent à réduire les coûts engagés et les charges, d’au moins, un milliard d’euros jusqu’en 2018. Ils permettront aussi d’améliorer la performance et à assurer la contribution dans le financement des investissements à travers le programme Lean 2018.